Les services douaniers ont frappé un grand coup le 25 septembre dernier à l’aéroport Guadeloupe Maryse Condé. Lors d’un contrôle ciblé à l’aérogare fret, les agents ont découvert pas moins de 240 pains de cocaïne soigneusement dissimulés dans une palette de bouteilles de sirop. Le poids total de la marchandise s’élève à 279 kilogrammes, une saisie considérable destinée à être expédiée vers Orly.

Une personne a été interpellée puis placée en garde à vue, avant d’être relâchée dès le lendemain. L’enquête, confiée à l’Office anti-stupéfiants (OFAST) par le parquet de Pointe-à-Pitre, vise désormais à identifier les réseaux criminels derrière cette opération. Selon les enquêteurs, le fret aérien devient une voie de plus en plus prisée par les trafiquants, ces derniers cherchant à contourner les contrôles renforcés au port et à profiter de la rapidité logistique de l’aérien.

Cette saisie illustre l’efficacité d’une stratégie nationale de lutte contre le narcotrafic qui combine ciblage intelligent, surveillance accrue des flux et coopération étroite entre l’autorité judiciaire, la douane et le préfet. Elle confirme également la place centrale de la Guadeloupe comme point de passage des filières sud-américaines vers l’Europe, une réalité qui exige une vigilance constante de l’État pour défendre l’intégrité de nos frontières et protéger la société française de ce fléau.

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