En déplacement officiel à La Réunion, la ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Aurore Bergé, a pris part aux commémorations du 20 décembre, date fondatrice de l’abolition de l’esclavage sur l’île. Une présence ministérielle qui rappelle que cette mémoire n’est ni périphérique ni communautaire, mais pleinement intégrée à l’histoire nationale française, dont les Outre-mer sont une composante indissociable.

La ministre a notamment participé aux cérémonies organisées au musée de Villèle et à Saint-Denis, soulignant l’importance de la transmission historique auprès des jeunes générations. Loin des lectures idéologiques ou culpabilisantes, Aurore Bergé a insisté sur une mémoire partagée, qui s’inscrit dans le récit républicain et renforce le lien entre les Réunionnais et la Nation. Commémorer, oui, mais pour construire, transmettre et rassembler, non pour fragmenter.

Cette visite s’inscrit également dans une dimension très concrète de l’action de l’État. En marge des cérémonies, la ministre s’est rendue à la Maison des femmes de Saint-Paul afin d’évaluer les dispositifs de lutte contre les violences intrafamiliales. Un rappel utile : l’égalité et la protection des plus vulnérables ne relèvent pas de discours symboliques, mais d’un engagement opérationnel de la République sur tout son territoire.

À travers cette double séquence mémoire et action l’État réaffirme sa présence à La Réunion. Le 20 décembre n’est pas une commémoration hors-sol, mais un moment où l’histoire, la justice et la cohésion nationale se rejoignent. Une démonstration que les Outre-mer ne sont ni à part ni à côté, mais bien au cœur du projet français.

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