L’aéroport Martinique Aimé Césaire entame la haute saison 2025-2026 sur une dynamique de trafic en hausse. Cette montée en charge est tirée par la reprise des croisières dites « tête de ligne », redémarrées mi-novembre, et par l’arrivée de deux nouvelles liaisons régulières avec le Québec. Une combinaison qui confirme la place stratégique de Fort-de-France dans la desserte française de la Caraïbe.
Un hub caribéen français en pleine montée en puissance
Les croisières « tête de ligne » se multiplient avec plusieurs escales hebdomadaires, dont des gros porteurs venus de Francfort et Düsseldorf. Les rotations de MSC ont débuté samedi 6 décembre, accompagnées de vols charters en provenance de Rome, São Paulo et Francfort. La Société aéroport Martinique Aimé Césaire souligne être, à ce stade, le seul aéroport français de la Caraïbe à absorber un volume important de passagers directement liés à ces croisières, preuve d’un savoir-faire logistique et d’une attractivité consolidée.
Dans le même temps, la Martinique élargit son rayonnement en Amérique du Nord avec deux routes aériennes inédites depuis le Québec. Air Canada inaugure la liaison Québec-Fort-de-France le 7 décembre avec un Boeing 737 Max 8. Air Transat suivra le 14 décembre avec un Airbus A321LR. Les deux compagnies ont fait le choix fort d’annualiser ces dessertes, signe d’une confiance durable dans le marché martiniquais et dans la stabilité de l’offre touristique française dans la zone.
Cette double impulsion nourrit des perspectives claires. L’aéroport anticipe un pic de fréquentation en janvier et février 2026. Des moyens supplémentaires sont déjà mobilisés pour la fluidité du passage des voyageurs et le traitement des bagages, afin d’éviter les engorgements et d’assurer une qualité de service au niveau attendu d’un équipement central pour la Martinique et, au-delà, pour la présence française dans la Caraïbe.



