Quatre jours après le glissement de terrain meurtrier d’Afa’ahiti, qui a coûté la vie à huit personnes, les autorités commencent à rouvrir prudemment l’accès au quartier Te Honu. L’expertise des géologues a permis d’identifier neuf maisons pouvant être réintégrées. L’eau et l’électricité y ont été rétablies, mais la majorité des familles, encore traumatisées, n’a pas osé rentrer.

Un retour progressif, encadré par l’État

La zone reste strictement contrôlée. Gendarmerie, sécurité civile et sapeurs-pompiers sont sur place pour accompagner les habitants, sécuriser les accès et prévenir les vols. Sur le flanc de la montagne, l’eau continue de ruisseler, signe que le terrain demeure fragile. Les forces de l’ordre expliquent avoir limité les retours pour éviter toute mise en danger supplémentaire.

Au total, vingt-sept habitations ont été évacuées après la catastrophe. Pour l’heure, seules quelques personnes ont fait le choix de revenir dans les maisons jugées sûres. Les consignes sont claires : un accueil progressif, uniquement pour ceux qui souhaitent regagner leur foyer et seulement dans les secteurs validés par les experts.

Une seconde phase de réintégration est envisagée pour quatre autres maisons. Elle dépendra directement des précipitations attendues en début de semaine prochaine. Si la météo se dégrade, les réhabilitations pourraient être retardées, la priorité restant la sécurité des habitants.

Dans ce contexte de deuil et d’incertitude, la collectivité et les services de l’État avancent pas à pas. Le retour à la normale sera long, mais il se fera avec méthode, vigilance et respect des familles frappées par ce drame.

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