Le mystère autour de la disparition d’Enzo Nathou vient de connaître une issue tragique. Le jeune Saint-Franciscain de 22 ans, introuvable depuis le 17 août, a été formellement identifié comme étant l’homme retrouvé sans vie le 30 août dernier sur la plage de l’Anse Pistolet, à Anse-Bertrand. Les analyses ADN pratiquées par les autorités ont levé les derniers doutes.
Le corps avait été découvert coincé dans des algues sargasses et en état de décomposition avancée après un séjour prolongé dans la mer. Les enquêteurs avaient très vite évoqué une forte probabilité qu’il s’agisse d’Enzo, notamment à partir des radios dentaires. L’ADN vient désormais confirmer cette hypothèse.
L’enquête judiciaire privilégie à ce stade la thèse du suicide, mais cette version est rejetée par la famille, qui refuse de croire qu’Enzo ait pu mettre fin à ses jours. Les proches insistent sur les nombreuses zones d’ombre qui demeurent, en particulier l’absence de la voiture qu’il conduisait lors de sa disparition, une Renault Clio grise immatriculée EA-592-TG, jamais retrouvée.
Ce dénouement douloureux marque le début d’un travail de deuil pour ses parents et ses amis, qui s’étaient massivement mobilisés dès la disparition du jeune homme. Les recherches, les appels à témoins et la solidarité avaient suscité un grand élan dans toute la Guadeloupe. Désormais, les proches réclament des réponses claires pour comprendre les circonstances exactes de ce drame, au-delà des conclusions hâtives avancées par certains.
