Sous un ciel gris et quelques averses, le club Ozone a ouvert son bassin à une séance d’aquabike testée sur place. Le principe est limpide : pédaler sur un vélo immergé tout en enchaînant, pendant 45 minutes, des mouvements de renforcement guidés par un coach, musique à fond. L’effort est réel, l’ambiance collective aussi, et l’activité se veut accessible au plus grand nombre, quel que soit le niveau.

Un entraînement complet, sans chocs pour le corps

L’intérêt de l’aquabike, c’est la combinaison entre cardio et résistance de l’eau. Jean Mouly, coach chez Ozone, rappelle que l’apesanteur réduit les impacts : pas de martèlement au sol, pas de stress sur les genoux ou le dos. On travaille le rythme cardiaque, la circulation sanguine et le raffermissement musculaire, mais avec une protection naturelle des articulations. Les pratiquants le confirment : séance tonique, effet drainant, fatigue saine. Certains y voient même une solution pour reprendre le sport malgré des douleurs dorsales ou une fragilité physique.

Dans l’eau, la résistance fait le boulot. Les exercices s’enchaînent sans pause, la musique cale le tempo, et le groupe tire tout le monde vers le haut. Le corps chauffe vite, la dépense énergétique suit, et le tout reste ludique. La fin de séance se fait en étirements, avec cette sensation classique de jambes lourdes mais d’esprit léger.

Longtemps installé en Europe, l’aquabike gagne du terrain en Guadeloupe. Les demandes augmentent, parce que la formule répond à plusieurs besoins à la fois : remise en forme, perte de poids, entretien musculaire, reprise après blessure. Pour un territoire où l’on cherche des activités efficaces, sûres et praticables toute l’année, l’aquabike s’impose comme une option solide. Une manière simple de bouger, de transpirer et de se renforcer, sans se faire mal.

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