Depuis le Centre spatial guyanais de Kourou, la fusée Ariane 6 a décollé ce mardi 4 novembre à 18 h 03, plaçant avec succès sur orbite héliosynchrone le satellite européen Sentinel-1D. Ce lancement, le quatrième pour le nouveau lanceur lourd européen et son troisième vol commercial, confirme la fiabilité du programme Ariane 6.
Un vol parfait et une mission stratégique pour l’Europe
La mission, d’une durée de 34 minutes, s’est déroulée sans incident sous un ciel dégagé. En configuration Ariane 62, avec deux propulseurs latéraux, la fusée a placé Sentinel-1D sur une orbite à 693 kilomètres d’altitude. Fabriqué par Thales Alenia Space pour le programme Copernicus de l’Union européenne, le satellite embarque un radar de dernière génération capable de fournir des images précises de la surface terrestre, de jour comme de nuit, quelles que soient les conditions météorologiques.
Ce nouvel appareil remplace Sentinel-1A, lancé en 2014. Il permettra d’assurer la continuité des observations environnementales : surveillance maritime, suivi des mouvements de terrain, cartographie après catastrophes naturelles, ou encore observation de la banquise et des pollutions marines.
Pour Arianespace et l’Agence spatiale européenne (ESA), ce succès démontre la montée en puissance du lanceur européen. Avec quatre vols réussis consécutifs, Ariane 6 a prouvé sa fiabilité et ses performances, a salué Martin Sion, PDG d’ArianeGroup.
En consolidant l’accès indépendant de l’Europe à l’espace, Ariane 6 s’impose désormais comme un outil central du programme Copernicus, dédié à la surveillance de la planète et à la lutte contre le changement climatique.



