Le lycée du Larivot, en Guyane, a ouvert ses portes ce samedi 22 novembre au matin pour une opération de sensibilisation au droit à la santé, destinée aux élèves comme à leurs parents. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique de l’université populaire portée par Médecins Sans Frontières, attendue sur le territoire du 27 au 29 novembre, autour de l’accès aux soins et de la lutte contre les inégalités sociales.
Des ateliers concrets malgré une participation décevante
Sur place, enseignants et élèves volontaires ont animé plusieurs ateliers pédagogiques, axés sur la nutrition, le sport santé, l’hygiène bucco dentaire, la prévention des maladies sexuellement transmissibles et les droits liés au soin. Pour les professeurs impliqués, l’objectif était double : faire comprendre aux lycéens qu’ils sont directement concernés par ces enjeux, et créer un lien plus positif avec les familles en les invitant au lycée hors du cadre strictement scolaire.
Les élèves engagés dans l’organisation ont souligné l’intérêt du travail collectif et l’utilité des informations reçues, notamment sur les moyens de se protéger et d’agir face aux risques sanitaires. Le lycée a ainsi voulu proposer une approche simple, ludique et accessible, dans l’esprit d’une prévention au plus près du quotidien.
Mais cette première édition a souffert d’un manque de mobilisation. Seuls deux parents et une dizaine d’élèves ont fait le déplacement, une fréquentation jugée largement insuffisante par l’équipe éducative. L’établissement entend toutefois maintenir le cap, en envisageant des actions futures plus offensives, y compris en allant davantage au devant des familles pour faire vivre ce droit fondamental à la santé



