La justice a sanctionné avec fermeté une agression commise à l’intérieur même du centre pénitentiaire de Baie-Mahault. Un détenu de 45 ans a écopé de douze mois de prison ferme supplémentaires pour s’en être violemment pris à un agent pénitentiaire en service. Une décision qui rappelle la nécessité absolue de protéger l’autorité de l’État et ceux qui la représentent, y compris derrière les murs des établissements carcéraux.

Les faits remontent au 11 décembre dernier. Déjà incarcéré depuis juin pour vol avec violence et purgeant une peine d’un an et trois mois, le détenu refuse d’obtempérer à une injonction simple : éteindre une cigarette. Le refus dégénère rapidement en passage à l’acte violent à l’encontre du surveillant pénitentiaire, pris à partie dans l’exercice de ses fonctions.

La justice refuse toute excuse à la violence contre l’autorité

Lors de l’audience en comparution immédiate, les images de vidéosurveillance projetées au tribunal ont montré un individu dans un état d’agitation extrême, au comportement agressif et incontrôlé. L’attitude du prévenu a été telle qu’il a dû être expulsé de la salle d’audience.

Si la défense a tenté d’invoquer un trouble psychiatrique, le tribunal a suivi les conclusions des experts judiciaires. Diagnostiqué schizophrène, le détenu présentait certes un état clinique complexe, mais les experts ont estimé que son discernement n’était ni aboli ni altéré au moment des faits. La consommation régulière de stupéfiants a notamment été retenue comme un facteur aggravant de son comportement.

Face à la gravité des faits et à la dangerosité manifeste du prévenu, la juridiction a prononcé une peine de douze mois de prison ferme supplémentaires, venant s’ajouter à la peine déjà en cours. Une décision claire, qui affirme le refus de toute banalisation des violences contre les personnels pénitentiaires et réaffirme l’autorité de la justice face aux dérives de la violence carcérale.

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