Comme chaque année à l’approche des fêtes de fin d’année, les virements bancaires classiques entre établissements différents seront temporairement interrompus. Du 25 au 28 décembre inclus, ces opérations ne seront plus traitées, une situation qui oblige particuliers, entreprises et administrations à anticiper leurs paiements afin d’éviter tout incident financier.
Factures, loyers, remboursements ou versement des salaires : l’ensemble des virements interbancaires standards devra impérativement être effectué avant le 25 décembre. Passé ce délai, les ordres de virement resteront en attente jusqu’à la reprise normale des systèmes de règlement, prévue le 29 décembre. Cette suspension, bien connue des professionnels, concerne une large part des opérations financières du quotidien.
Une interruption technique liée au calendrier européen
Cette pause annuelle s’explique par le fonctionnement des systèmes de règlement interbancaires européens, placés sous l’autorité de la Banque centrale européenne. Ceux-ci ferment lors des jours fériés officiels, notamment les 25 et 26 décembre. En 2025, la configuration du calendrier, avec un week-end accolé, prolonge mécaniquement l’interruption sur quatre jours consécutifs.
Conscientes de cette contrainte, de nombreuses entreprises ont déjà pris les devants en procédant au versement anticipé des salaires, primes et autres rémunérations. Une démarche de bon sens pour garantir la continuité économique et éviter toute tension inutile en période de fêtes.
Toutes les opérations bancaires ne sont toutefois pas concernées. Les virements entre comptes d’un même établissement restent pleinement opérationnels. Il en va de même pour les virements instantanés et les services de paiement en temps réel, qui continuent de fonctionner sans interruption, y compris durant cette période.
Pour les virements interbancaires classiques, le traitement reprendra normalement à compter du 29 décembre. En attendant, l’anticipation demeure la règle, dans un contexte où la fluidité des échanges financiers reste essentielle au bon fonctionnement de l’économie, y compris dans les territoires ultramarins.



