Carnaval 2026 en Guyane : un programme dense pour deux mois de festivités populaires
La Guyane s’apprête à vivre une nouvelle édition de son carnaval, l’un des plus longs et des plus structurants de l’espace français. De janvier à février 2026, bals, défilés et traditions rythmeront la vie du territoire, dans un esprit de transmission culturelle et de cohésion populaire.
L’Office du carnaval péyi Guyane a officiellement dévoilé le calendrier des festivités 2026. Le coup d’envoi sera donné le samedi 10 janvier à Iracoubo, avec l’arrivée du roi Vaval et l’élection de la reine du carnaval. Cette ouverture marquera le retour des grands bals paré-masqués, animés notamment par des orchestres emblématiques comme Les Mécènes, Les Blue Stars ou Nana et Polina. Dès les premières semaines, le carnaval s’installera durablement dans les communes du littoral, de Cayenne à Matoury, en passant par Kourou et Saint-Laurent-du-Maroni.
Des temps forts jusqu’au mercredi des Cendres
Parmi les nouveautés annoncées figure la création des Pépites du Carnaval, une cérémonie prévue le mercredi 14 janvier, destinée à récompenser les groupes les plus marquants de l’édition précédente. Les carnavals de l’Est et de l’Ouest ouvriront officiellement le dimanche 18 janvier, tandis qu’un carnaval dédié aux enfants aura lieu le 6 février.
Le temps fort de la saison interviendra début février avec la grande parade du littoral à Kourou, programmée le 8 février, avant la grande cavalcade de Cayenne le dimanche 15 février, jour du Dimanche gras. Mardi gras tombera le 17 février, avec les traditionnels défilés de Jé Farin et des Diables rouges. La clôture solennelle aura lieu le mercredi 18 février, avec l’incinération du roi Vaval sur la place des Palmistes à Cayenne.
Au-delà de la fête, le carnaval demeure un pilier culturel et identitaire, héritier de traditions chrétiennes et créoles profondément ancrées. Par sa longévité, son organisation et son rayonnement, il constitue aussi un atout économique et touristique majeur pour la Guyane, confirmant la capacité du territoire à faire vivre ses traditions dans le cadre républicain français.
