À peine installé sur le banc du Celtic de Glasgow, le Guadeloupéen Wilfried Nancy traverse une zone de fortes turbulences. En Écosse, la patience est courte quand les résultats manquent, et la contestation des tribunes monte après une série noire inédite depuis des décennies.
Thierry Henry monte au créneau pour calmer le jeu
Le Celtic reste sur quatre défaites d’affilée, une disette que le club n’avait plus connue depuis 1978. De quoi alimenter les critiques et les appels au départ, dans un contexte où chaque match pèse lourd pour un géant habitué à dominer son championnat.
Malgré ce début raté, le technicien conserve la confiance de ses dirigeants. La ligne officielle est claire, pas de panique, le club veut lui laisser du temps pour installer ses idées et remettre l’équipe à niveau, même si la pression populaire est déjà maximale.
Soutien notable, celui de Thierry Henry. Dans un entretien accordé à la BBC, l’ancien champion du monde, qui a travaillé avec Wilfried Nancy à Montréal, appelle à la patience. Il juge qu’il est trop tôt pour réclamer une tête, rappelle la difficulté d’imposer une philosophie dans un club qui a ses habitudes, et affirme croire à la capacité de Nancy à redresser la situation.
Pour Wilfried Nancy, la suite est simple à résumer et difficile à exécuter, gagner vite, et convaincre en même temps. À Glasgow, la méthode n’a de valeur que si elle produit des résultats, et le prochain match pèsera déjà comme un tournant.



