Après un été marqué par une propagation inédite du chikungunya, la situation semble enfin s’apaiser. Selon Santé publique France, la progression des cas autochtones ralentit nettement depuis le début du mois d’octobre, même si le virus reste actif dans plusieurs régions.

Une stabilisation après un été record

Au 20 octobre, les autorités sanitaires recensent 749 cas autochtones répartis en 79 foyers, auxquels s’ajoutent 17 cas isolés. La semaine précédente, on en comptait déjà 729, signe d’un net ralentissement. Jamais la métropole n’avait connu une telle ampleur : les années précédentes, seuls quelques dizaines de cas étaient observés. Les foyers les plus touchés se situent à Fréjus, Antibes et Bergerac, tandis que de nouveaux cas sont apparus pour la première fois dans le Centre-Val-de-Loire, la Bourgogne-Franche-Comté et le Grand Est.

Cette vague record est en partie liée à la forte épidémie observée à La Réunion, à Mayotte et dans l’océan Indien, d’où ont été importés plusieurs cas au printemps. Le réchauffement climatique joue également un rôle, en favorisant l’expansion du moustique tigre, vecteur du virus, dans des zones jusque-là épargnées.

En revanche, la dengue reste relativement contenue cette année avec 29 cas autochtones recensés depuis mai, contre 66 en 2024. La fièvre West Nile, transmise par un autre type de moustique, continue de circuler : 57 cas ont été signalés en 2025, dont deux mortels.

Malgré ces chiffres, les autorités sanitaires appellent à rester vigilants, car les conditions climatiques actuelles demeurent propices à la prolifération des moustiques porteurs de virus tropicaux.

Privacy Preference Center