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Les 2 et 3 octobre, un Congrès des élus se tiendra à Schœlcher pour discuter de l’avenir institutionnel de la Martinique.

Serge Letchimy, président du Conseil exécutif, réclame un « pouvoir normatif » afin de pouvoir adapter les lois françaises aux réalités locales, suivant l’exemple de la Corse. Selon lui, il s’agit de donner aux élus martiniquais plus de liberté pour agir sans sortir du cadre républicain.

Un débat institutionnel contesté

Mais certains dénoncent une manœuvre inutile. Le maire de Saint-Joseph, Yan Monplaisir, estime que les priorités sont ailleurs : sécurité, eau, transports, services publics. Pour lui, les élus doivent d’abord prouver qu’ils savent gérer les compétences déjà transférées avant de réclamer davantage de pouvoirs.

Entre aspirations autonomistes et défense du lien républicain, le Congrès s’annonce tendu et risque de creuser le fossé entre élus et population.

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