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La Coupe de France offre à la Martinique une affiche rare ce samedi 29 novembre au stade Pierre-Aliker de Dillon. L’Espoir de Sainte-Luce, petit club de R1 mais porté par un parcours héroïque, reçoit la GSI Pontivy, formation bretonne de Nationale 3 en pleine réussite. Deux équipes en vert et blanc, deux histoires différentes, une même envie de faire vivre la magie d’une compétition qui relie, jusque dans les Outre-mer, toutes les terres de France.

Pontivy prévenu, Sainte-Luce décomplexé

Pour les Lucéens, c’est une première historique après 61 ans d’existence du club, acquise au forceps après deux qualifications aux tirs au but face à des cadors locaux. L’Espoir arrive en outsider, mais avec un mental solide et le soutien attendu d’un public martiniquais qui veut voir l’île briller à domicile. Dans ces tours avancés, l’écart de niveau compte, mais la ferveur, elle, peut renverser une soirée.

En face, la GSI Pontivy débarque avec des certitudes. Leader invaincu de son groupe en N3, le club morbihannais reste sur treize matches sans défaite toutes compétitions confondues et s’est qualifié en dominant Challans 2 à 0. Les Bretons savent qu’ils jouent gros pour atteindre les 32es de finale, et qu’ils devront répondre présent dans un contexte très différent de l’Hexagone.

L’ancien Pontivyen Marvin Luciathe, dont la famille est originaire de Martinique et qui s’est déjà entraîné avec Sainte-Luce, résume bien l’enjeu : l’atmosphère sera brûlante, le jeu plus engagé, et le kop lucéen poussera fort. Pontivy est averti, Sainte-Luce n’a rien à perdre. Pour la Martinique, l’occasion est belle de rappeler que le football ultramarin est une force vivante de la République, capable de faire vibrer tout un territoire et de s’inviter sans complexe dans le grand récit national de la Coupe de France.

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