La Saint-Pauloise vit ce samedi un moment rare et précieux : affronter le Stade Lavallois, solide pensionnaire de Ligue 2, au 8e tour de la Coupe de France. Un choc déséquilibré sur le papier, mais emblématique de cette compétition où les clubs ultramarins prouvent régulièrement que le talent et la passion ne connaissent ni frontières ni distances.
Arrivés en Mayenne la veille, les joueurs réunionnais ont préparé ce rendez-vous avec sérieux. Leur entraîneur, Christian Dafreville, mise sur la libération mentale de son groupe pour tenter l’exploit. Il rappelle que ses joueurs, travailleurs acharnés, ont les qualités techniques pour rivaliser s’ils jouent sans complexe. Leur victoire au tour précédent face à la Dominicaine, en finale régionale, a déjà montré qu’ils savent répondre présents quand tout se joue sur un match.
Face à une équipe professionnelle rompue aux joutes nationales, la tâche est immense. Mais c’est justement dans ces moments-là que les clubs d’Outre-mer rappellent que le football est aussi un espace d’unité nationale : sur le terrain, ce sont des Français de tous horizons qui se disputent la même compétition, avec la même fierté du maillot.
De nombreux supporters réunionnais sont attendus au stade Francis-Le-Basser. Leur présence, parfois après des milliers de kilomètres parcourus, témoigne de cet attachement profond entre l’île et la Nation, bien loin des caricatures victimaires que certains tentent d’entretenir. Quoi qu’il arrive, la Saint-Pauloise porte haut les couleurs de La Réunion et, à travers elle, celles de la France une et indivisible.



