Le ministère des Armées a confirmé la commande de cinq avions supplémentaires de type Falcon 2000 « Albatros » pour renforcer la surveillance et l’intervention maritime de la France. Ces appareils viendront s’ajouter aux sept exemplaires déjà commandés et seront déployés à Lann-Bihoué, Tahiti et en Nouvelle-Calédonie, zones stratégiques face aux trafics et à la pêche illégale.

Moderniser la défense et sécuriser les Outre-mer

D’un coût global de 1,3 milliard d’euros pour douze appareils et leur maintenance, ce programme vise à remplacer les anciens Falcon 50 M et Falcon 200 Gardian, aujourd’hui en fin de service. Les nouveaux avions offriront un rayon d’action supérieur de 10 à 30 %, un radar de surveillance maritime, une boule optronique et la capacité de larguer des canots de survie. Ils permettront d’identifier à longue distance les navires suspects et de renforcer la lutte contre le narcotrafic et la pêche illégale, des menaces récurrentes dans les zones économiques exclusives ultramarines.

Le premier « Albatros » doit entrer en service fin 2026, avec un an de retard sur le calendrier initial. Au-delà des douze appareils prévus, le programme inclut aussi une seconde phase avec l’acquisition de drones complémentaires. À terme, les avions seront assemblés en partie en Inde, dans le cadre des accords liés à la vente de Rafale.

Pour Tahiti et la Nouvelle-Calédonie, l’arrivée de ces appareils représente un atout stratégique. Ils renforceront la souveraineté française dans le Pacifique, où les Forces armées en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie mènent déjà des patrouilles de contrôle des pêches et des opérations de sécurisation maritime. Cette modernisation illustre la volonté de l’État de protéger durablement ses territoires, leurs habitants et leurs ressources.

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