Un nouveau drame routier endeuille la Guadeloupe en ce 24 décembre. Sur la RN2, à Vieux-Habitants, une automobiliste de 26 ans a perdu la vie après que son véhicule a violemment percuté un arbre en pleine nuit. Seule à bord, la jeune femme était déjà en arrêt cardiaque à l’arrivée des secours, mobilisés rapidement mais impuissants face à la violence du choc.
Malgré l’intervention coordonnée des sapeurs-pompiers et du SMUR, la victime a été déclarée décédée sur place. Les circonstances exactes de l’accident restent à établir, mais ce drame s’inscrit dans une réalité désormais tragiquement familière : les routes guadeloupéennes continuent de tuer, dans une indifférence presque routinière.
Avec ce décès, le bilan grimpe à 49 morts sur les routes depuis le début de l’année. Un chiffre glaçant pour un territoire de cette taille, révélateur d’un problème structurel mêlant comportements à risque, infrastructures parfois inadaptées et insuffisance de prévention réellement dissuasive. Chaque accident relance les mêmes constats, trop souvent suivis des mêmes silences.
Alors que la France s’apprête à célébrer Noël, cette disparition rappelle brutalement que la sécurité routière reste un enjeu de responsabilité collective. Respect des règles, contrôles effectifs, sanctions appliquées sans faiblesse : la lutte contre l’hécatombe routière en Outre-mer ne peut plus se contenter de discours. Derrière chaque statistique, il y a une vie fauchée et une famille brisée.



