Mardi soir, Emmanuel Macron recevait à l’Élysée députés, sénateurs et présidents de collectivités d’outre-mer pour un dîner consacré aux évolutions institutionnelles. Alors que certains territoires du Pacifique lorgnent vers plus d’autonomie, voire l’indépendance, La Réunion a rappelé clairement son choix : rester française à part entière.

Cyrille Melchior, la voix de la fidélité

Présent au dîner, le président du Conseil départemental, Cyrille Melchior, a tenu à marteler la position réunionnaise. « Pour La Réunion, aucune évolution institutionnelle n’est à l’ordre du jour. Les Réunionnais sont attachés à leur statut », a-t-il affirmé. Loin de toute revendication autonomiste, il a proposé plutôt une loi de programmation sur quinze ans afin d’accompagner le développement économique et social du département dans le cadre républicain.

Huguette Bello décline l’invitation

En miroir, la présidente de Région Huguette Bello a décliné l’invitation, jugeant que l’heure est aux urgences sociales et économiques. Mais pour Cyrille Melchior, la priorité reste de protéger l’ancrage républicain de l’île. Dans un climat où certains élus d’autres archipels réclament plus de compétences locales, La Réunion se distingue : pas de remise en cause du lien avec la France, mais la volonté d’avancer, solidement, au sein de la République.

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