Une opération exceptionnelle de sécurité en mer a été menée le samedi 22 novembre sur les côtes guadeloupéennes. Les affaires maritimes, appuyées par les moyens de l Etat et en présence du préfet Thierry Devimeux, ont multiplié les contrôles pour rappeler aux plaisanciers et pêcheurs les règles essentielles de navigation, notamment la vitesse autorisée et le matériel de sécurité obligatoire.
Rappels fermes sur la sécurité et les zones chlordécone
Dès les premières vérifications, un plaisancier naviguant sur un bateau de location a été stoppé avec un contrat incomplet, ne garantissant pas la vérification des équipements. Les agents ont rappelé que la responsabilité est partagée entre loueur et usager, et qu un simple oubli peut mettre en danger les passagers. Cette fois, l avertissement est resté pédagogique, mais le message est clair.
Les contrôleurs constatent que la majorité des infractions concerne l absence de dispositifs de sécurité à bord et les excès de vitesse dans des zones sensibles. Les équipes profitent aussi de ces sorties pour rappeler la réglementation de pêche en zone chlordécone, avec des secteurs totalement interdits et d autres partiellement restreints, afin de protéger la population et préserver l ordre sanitaire.
L opération a enfin permis de relever des manquements plus graves, comme ce propriétaire incapable de présenter les papiers obligatoires de son embarcation. Il encourt en théorie une lourde amende et une peine de prison, mais n a pas été verbalisé sur le moment, à condition de régulariser rapidement sa situation.
Cette campagne de contrôles préventifs va s intensifier dans les prochaines semaines. L Etat mobilise la Marine nationale, la gendarmerie, la gendarmerie maritime, les affaires maritimes et la SNSM pour prévenir les accidents et rappeler une évidence trop souvent oubliée sur l eau : la mer est un milieu exigeant, où la discipline et le respect des règles sauvent des vies.



