Atamu Tefaatau, rameur polynésien originaire de Raiatea, prouve qu on peut pratiquer le va’a loin du lagon, et même en plein hiver européen. Installé en Suisse avec sa compagne Célia Beziau, il a choisi de remplacer l eau par la neige pour continuer à ramer, transformant une simple pente enneigée en terrain de glisse et de pagaie.
Une passion polynésienne qui s adapte sans complexe
Dans ce pays où l hiver rime d ordinaire avec ski ou luge, le couple a fait un autre pari : installer leur va’a sur la neige et se laisser porter par la glisse tout en pagayant. Le résultat est aussi simple que spectaculaire, avec une embarcation qui file comme une luge, mais reste guidée par le geste ancestral du rameur.
Sur les réseaux sociaux, la séquence a déclenché une vague d enthousiasme. Les commentaires saluent l idée et l esprit Hawaiki Nui, certains allant jusqu à proposer une course symbolique sur les sommets suisses. Une manière joyeuse de rappeler que la culture du va’a ne se limite pas à un décor tropical, mais vit partout où des Polynésiens la font exister.
Au delà du clin d œil, cette initiative dit quelque chose de fort sur la vitalité des Outre mer françaises. Même à des milliers de kilomètres, la passion et l identité polynésiennes restent intactes, capables d innover sans renier leurs racines, et de porter haut une pratique sportive et culturelle qui fait partie du patrimoine vivant de la France du Pacifique.



