À 39 ans, l’Antillais Gaël Monfils continue de marquer l’histoire du sport français. Alors que sa retraite est annoncée pour la fin de la saison 2026, il vient de franchir un cap exceptionnel : 1 000 semaines passées dans le top 100 mondial de l’ATP. Un record rare qui place un fils des Outre-mer parmi les grands noms du tennis international.
Un exploit qui consacre une longévité remarquable
Depuis son entrée dans le top 100, le 2 mai 2005, Monfils n’a quitté l’élite que durant un total de 52 semaines, la plupart du temps en raison de blessures. Il devient ainsi le cinquième joueur de l’histoire à atteindre ce niveau de régularité, aux côtés d’André Agassi, Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic. Federer reste le détenteur du record absolu avec 1 165 semaines.
Cette performance illustre la longévité d’un athlète qui aura su s’imposer durablement sur le circuit malgré un style de jeu exigeant et spectaculaire. Apprécié du public pour son engagement et sa créativité, Monfils n’a jamais décroché de titre du Grand Chelem, mais aura régulièrement figuré parmi les meilleurs joueurs du monde, portant haut les couleurs de la France et des Antilles.
Alors qu’il prépare sa dernière saison, qui s’achèvera au Rolex Paris Masters 2026, le champion demeure à la 68e place du classement ATP. S’il devra défendre de précieux points au début de l’année prochaine, son entrée dans le cercle des joueurs aux 1 000 semaines dans le top 100 restera une empreinte indélébile dans l’histoire du tennis.
Pour les Outre-mer, cette réussite est aussi un symbole : celui d’un talent né dans les îles, parvenu au sommet du sport mondial par le travail, la constance et la détermination.



