La mobilisation contre les mesures budgétaires du gouvernement perturbe le fonctionnement de nombreuses écoles en Guyane. À Saint-Laurent-du-Maroni, Rémire-Montjoly, Macouria et Matoury, plusieurs établissements sont fermés ou fonctionnent en service minimum.

La grève nationale du jeudi 18 septembre a des répercussions notables dans les établissements scolaires guyanais. À Saint-Laurent-du-Maroni, la mairie a annoncé que plusieurs écoles resteraient fermées, parmi lesquelles Joseph Symphorien, Octavien Hodebar, Maurice Bayeron, Alain Mouty, Florencienne Wing Piou, Henri Sabayo, Armide Euzet, Solange Hulic et Édouard Caman. D’autres, comme Michel Norka, Jacques Voyer, Rosa Parks, Edgard Millien, Rudolph Biswane, Pierre Thérèse, Laure Polus et Léopold Heder, n’assureront qu’un service minimum d’accueil. Quelques établissements, tels que Nicole Othily, Jean de La Fontaine ou Toussaint Louverture, accueilleront les élèves normalement.

La mobilisation touche également Rémire-Montjoly, où les écoles Elvina Lixef, Jules Minidoque, Saint-Ange Méthon ou encore Emile Gentilhomme resteront fermées. À Macouria, seule une minorité d’écoles, dont Madly Marignan et Raymond Ribal, restera ouverte. À Matoury, plusieurs établissements, dont Paulette Webb Louisan, Rosita Sabayo et Maurice Bellony, ne pourront pas accueillir les élèves, tandis que d’autres n’assureront qu’un accueil minimum, comme Raoul Roumillac ou Gaston Monnerville.

Ces perturbations résultent de la participation d’une partie du personnel enseignant et communal à la grève nationale, relayée localement par les syndicats. Les municipalités précisent que des informations complémentaires seront communiquées aux familles au fur et à mesure de l’évolution de la situation.

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