Groupama publie un bénéfice net semestriel de 450 M€, en progression de 13 % sur un an, malgré un premier semestre marqué par le cyclone Garance à La Réunion et de fortes intempéries en France hexagonale. Une performance supérieure à celle du S1 2024, pénalisé par les événements en Nouvelle-Calédonie, qui confirme la solidité de l’assureur.

Le chiffre d’affaires combiné atteint 12,9 Md€ (+7,1 %), tiré par la MRH/auto/entreprises (+6,4 %), la santé-prévoyance (+7,3 %) et l’épargne-retraite (+9,1 %). Cette croissance, dans un contexte de sinistralité climatique élevée, valide des politiques de souscription et de tarification disciplinées au service des particuliers et des entreprises.

Des fondamentaux renforcés

Le résultat opérationnel économique grimpe à 503 M€ (+23 %), tandis que le ratio de solvabilité bondit à 211 % (contre 185 % fin 2024). Ces niveaux offrent des marges de manœuvre pour indemniser vite, investir et maintenir des garanties robustes, y compris dans les Outre-mer.

À l’international, l’activité pèse 1,7 Md€ (+12,9 % à périmètre et devises constants), portée par la Hongrie (+30,9 %), la Roumanie (+11,1 %) et l’Italie (+7,2 %). Malgré un coût sectoriel estimé entre 160 et 200 M€ pour Garance, Groupama absorbe le choc et reste en capacité d’accompagner l’économie réelle.

En clair : la maison est solide. Pour nos territoires ultramarins, cette résilience est une bonne nouvelle   gage d’indemnisations sécurisées, d’investissements durables et d’un assureur présent sur le terrain, au service des foyers, des agriculteurs et des entreprises qui créent de l’emploi et tiennent le pays

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