Nuit de tension mais opération réussie pour la Brigade anticriminalité : au Gosier, les policiers ont intercepté un véhicule et découvert deux armes à feu, saisies aussitôt. Les quatre occupants ont été placés en garde à vue. Une intervention parmi d’autres, qui illustre une réalité préoccupante : les armes circulent trop facilement dans l’archipel, souvent alimentées par les réseaux liés au narcotrafic.

En une semaine, trois opérations similaires ont permis d’interpeller des individus armés, parfois au terme de courses-poursuites mettant en danger la population. Chaque saisie évite potentiellement un drame, rappelle la police, qui multiplie les contrôles pour tenter d’enrayer cette montée de violence. Mais combien d’armes restent encore en circulation ?

Face à ce fléau, l’action de l’État est essentielle. Renforts policiers, intensification des opérations de terrain, coopération douanière : c’est ce maillage républicain qui constitue aujourd’hui le seul rempart contre les dérives criminelles et les logiques de bandes. Ceux qui, localement, exploitent les trafics n’ont aucun intérêt au maintien de l’ordre public. À l’inverse, chaque arme retirée des rues est une victoire pour la population, pour les familles et pour la sécurité de la Guadeloupe tout entière.

Ces interventions rappellent une évidence : sans une présence policière forte et déterminée, les réseaux criminels gagneraient encore davantage de terrain. Ici encore, l’unité nationale reste la meilleure protection des Ultramarins.

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