Depuis le 1er septembre, la Guadeloupe participe, comme l’Hexagone et plusieurs territoires ultramarins, à la nouvelle campagne nationale de prévention contre la bronchiolite du nourrisson.
Chaque hiver, cette infection respiratoire frappe des milliers de bébés et reste l’une des premières causes d’hospitalisation des enfants de moins d’un an. L’État a donc lancé un dispositif renforcé pour protéger les familles et limiter les hospitalisations.
Une stratégie nationale qui s’applique aussi outre-mer
La campagne 2025-2026 a débuté le 1er septembre en Guadeloupe, en Martinique, à la Réunion, à Saint-Martin et à Saint-Barthélemy. Elle avait démarré dès le 1er août en Guyane, et sera lancée le 1er octobre à Mayotte.
Deux outils complémentaires sont proposés : le Beyfortus, un anticorps monoclonal administré directement aux nourrissons, dès la maternité ; et le vaccin Abrysvo, destiné aux femmes enceintes au 8ᵉ mois, qui transmettent ainsi les anticorps à leur enfant. L’an dernier, près de 450 000 nourrissons avaient été protégés d’une forme grave, preuve que la stratégie fonctionne.
Préserver la santé des plus petits
Les doses peuvent être prescrites et administrées par médecins, sages-femmes, infirmiers ou pharmaciens. La vaccination maternelle est prise en charge à 100%, tandis que l’immunisation par Beyfortus est remboursée à 30% en ville, sauf pour les familles bénéficiant de la Complémentaire santé solidarité (C2S) ou de l’Aide médicale d’État.
En plus des traitements préventifs, les autorités rappellent les gestes simples pour protéger les tout-petits : se laver régulièrement les mains, éviter les lieux publics confinés, ne pas fumer à proximité des enfants, et porter un masque en cas de rhume.
Ces mesures combinées visent à réduire la pression sur les hôpitaux et à protéger les familles guadeloupéennes. Une démonstration concrète que la solidarité nationale joue pleinement son rôle dans nos territoires ultramarins.