La 14e Semaine de l’industrie a débuté lundi 17 novembre en Guadeloupe, avec un objectif clair : mieux faire connaître un secteur encore trop méconnu et susciter des vocations chez les jeunes.

Un secteur stratégique mais sous-représenté

Depuis un hangar aéronautique, symbole d’un savoir-faire local bien réel, le préfet Thierry Devimeux a rappelé l’enjeu : « En Guadeloupe aussi, on sait créer de l’industrie. Nos entreprises fabriquent du rhum, de la bière, des yaourts, des pièces métalliques, et entretiennent des avions. Il faut le dire haut et fort. »
Le territoire ne compte pourtant que 7 à 8 % d’emplois industriels, contre 15 % en France hexagonale. Pour le recteur Gabriele Fioni, il est essentiel que les jeunes puissent découvrir concrètement ces métiers et que l’offre de formation s’adapte aux besoins.

L’édition 2025 multiplie donc les actions : visites d’entreprises, web-conférences, forums, rencontres professionnelles, et mise en avant de la place des femmes dans les filières techniques. Air Caraïbes, par exemple, espère accueillir bientôt des techniciennes de maintenance aéronautique : « Nous avons hâte d’avoir des candidates », souligne Karen Virapin, directrice générale adjointe.

Cette semaine doit aussi casser les stéréotypes : les formations existent en Guadeloupe, les débouchés sont nombreux, et les industriels locaux recrutent. Pour les jeunes comme pour les demandeurs d’emploi, le message est clair : l’industrie est un secteur porteur et créateur de valeur pour l’archipel.

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