Le tri des emballages poursuit sa progression en Guadeloupe. En 2024, chaque habitant a trié en moyenne 18,6 kilos de déchets ménagers, un chiffre en hausse qui témoigne d’une évolution positive des comportements. Une dynamique encouragée par les collectivités et l’éco organisme Citéo, à l’approche d’un changement important des règles de collecte prévu pour 2026.
Dans le détail, les Guadeloupéens ont déposé en moyenne 7,2 kilos d’emballages légers par habitant, comprenant les métaux, cartons, bouteilles et flacons en plastique. Ce volume progresse de 7 pour cent par rapport à l’année précédente. Le tri du verre affiche également une hausse notable, avec 10,1 kilos par habitant, soit une augmentation de 10 pour cent en un an.
Une tendance encourageante portée par les territoires
Pour Citéo, organisme agréé chargé d’accompagner la collecte sélective en France, ces chiffres confirment une amélioration constante. La progression annuelle observée en Guadeloupe est le résultat combiné des efforts des habitants et des investissements consentis par les intercommunalités. Si une part importante des emballages reste encore présente dans les ordures ménagères, la tendance est jugée clairement favorable.
Cette évolution s’appuie aussi sur un renforcement des infrastructures. En 2024, 475 nouvelles bornes de tri ont été déployées sur l’archipel afin de faciliter la collecte des emballages, des papiers et du verre. L’opération, financée à hauteur de 1,3 million d’euros par Citéo, illustre l’engagement concret en faveur d’une gestion plus efficace des déchets, dans une logique de responsabilité locale et d’optimisation des services publics.
Vers une règle unique de tri en 2026
Ce mouvement s’inscrit dans la perspective d’un changement majeur annoncé pour 2026. À cette échéance, une règle unique s’appliquera sur l’ensemble du territoire français, Outre mer compris : tous les emballages et papiers devront être déposés dans le bac jaune. Cette simplification vise à rendre le geste de tri plus lisible et à lever les freins liés à la complexité des consignes actuelles.
En facilitant les pratiques, les autorités espèrent accroître les volumes collectés et améliorer les performances de recyclage. En Guadeloupe, où les contraintes logistiques sont spécifiques, cette harmonisation nationale constitue un levier supplémentaire pour renforcer une démarche vertueuse, fondée sur la responsabilité individuelle, l’investissement public et l’efficacité économique.



