La Guadeloupe s’enfonce un peu plus dans la spirale de la violence. Avec un 43ᵉ homicide recensé depuis le début de l’année, l’île connaît un niveau d’insécurité alarmant. À Basse-Terre, les habitants, exaspérés par la montée des agressions, réclament plus de moyens pour les forces de l’ordre et une action ferme de l’État. Pour l’heure, leurs appels restent sans réponse.

La situation dans le chef-lieu symbolise le désarroi d’une population livrée à elle-même, dans un contexte de défiance envers les institutions. Si le malaise est ancien, il atteint aujourd’hui un seuil critique : trafics, règlements de comptes et sentiment d’impunité alimentent un climat d’angoisse permanente.

Les autorités locales et l’État ne peuvent plus se contenter de réactions ponctuelles. L’heure est à une véritable stratégie de reconquête républicaine, fondée sur la présence policière, la justice rapide et le soutien aux familles. Car, derrière chaque drame, c’est la cohésion sociale et la sécurité du territoire français en Outre-mer qui vacillent.

Face à la peur, la Guadeloupe attend des actes concrets, pas des promesses. L’unité nationale passe aussi par la garantie que chaque citoyen, de Basse-Terre à Pointe-à-Pitre, puisse vivre en paix sous la protection de la République.

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