En Guadeloupe, la campagne de rappel des airbags Takata franchit une nouvelle étape. Depuis le début du mois de septembre, une unité mobile mise en place par le concessionnaire GSA Volkswagen sillonne l’île afin de remplacer gratuitement ces dispositifs défectueux directement chez les particuliers ou sur la voie publique. Objectif : sauver du temps, sauver des vies, et convaincre les automobilistes encore réticents.

Une urgence de sécurité nationale

Le technicien Philibert Ramfalloua, chargé des interventions, a déjà parcouru plus de 450 kilomètres pour repérer et traiter les véhicules concernés, produits entre 2001 et 2018. Chaque changement est suivi de la remise d’un certificat au propriétaire. « Pour moi, c’est sauver une vie. Chaque fois que je fais un véhicule, c’est une vie que je sauve », confie-t-il. Mais la tâche est colossale : près de 1 000 véhicules Volkswagen et environ 16 000 voitures toutes marques circuleraient encore avec ces airbags en Guadeloupe.

L’affaire dépasse le cadre local. En France hexagonale, après plusieurs accidents mortels, le gouvernement a décidé de renforcer les contraintes : à partir du 1ᵉʳ janvier 2026, la présence d’un airbag Takata deviendra un motif automatique de contre-visite au contrôle technique. Déjà, les marques sont passibles d’amendes de 1 000 € par voiture si le remplacement dépasse deux mois. Une politique ferme, appuyée par l’État, qui illustre la priorité donnée à la sécurité routière.

En Guadeloupe comme ailleurs, les automobilistes sont donc appelés à ne pas tarder : le remplacement est gratuit, rapide et vital. Chaque airbag retiré, c’est un risque d’accident dramatique en moins.

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