Les contrats de ville 2025-2030 ont été officiellement signés en Guyane, scellant un engagement conjoint entre l’État et cinq communes du territoire pour renforcer l’action publique dans les quartiers prioritaires. Après Saint-Laurent-du-Maroni, Cayenne, Kourou, Macouria, Matoury et Rémire-Montjoly ont formalisé ces accords aux côtés du préfet de Guyane, représentant de l’État.
Ces contrats s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale de la ville, pilotée par l’État, et visent à corriger les déséquilibres sociaux et territoriaux persistants dans certains quartiers. Plus de cinq millions d’euros seront mobilisés chaque année afin de financer des actions ciblées, en lien avec les besoins identifiés localement, pour une durée de six ans.
Des priorités adaptées à chaque territoire
À Cayenne, l’effort portera principalement sur la jeunesse, avec des dispositifs renforcés en matière d’éducation, de formation et d’insertion professionnelle, leviers essentiels pour lutter durablement contre l’exclusion. À Kourou, les actions prévues misent sur la créativité, la montée en compétences et l’inclusion, dans un territoire marqué par des enjeux économiques et démographiques spécifiques.
À Macouria, les projets retenus cherchent à améliorer le cadre de vie collectif tout en intégrant les enjeux environnementaux, dans une logique de développement maîtrisé. À Matoury, les priorités affichées concernent le vivre-ensemble et l’accès effectif aux droits, tandis qu’à Rémire-Montjoly, les efforts se poursuivront pour accompagner le développement structuré des quartiers concernés.
À travers ces contrats, l’État réaffirme son rôle central dans la cohésion nationale et territoriale, en partenariat avec les collectivités locales. L’objectif affiché est clair : garantir une action publique efficace, ciblée et durable, au service des habitants des quartiers prioritaires de Guyane, dans le respect du cadre républicain et de l’unité de la Nation.



