À seulement 14 ans, Mee-Naïdhy Faubert, surnommée Sunshine, vit et respire pour la danse. De Cayenne aux studios new-yorkais, cette jeune Guyanaise incarne une nouvelle génération ultramarine ambitieuse et disciplinée. Son rêve : rejoindre la prestigieuse compagnie Alvin Ailey, temple mondial de la danse afro-américaine et caribéenne.

Discipline, passion et héritage caribéen

Le documentaire Sunshine, danser de Cayenne à New York, diffusé sur France 3 et La 1ère, retrace le parcours exigeant et lumineux de l’adolescente. Déjà suivie par près de 100 000 abonnés sur les réseaux sociaux, Sunshine multiplie les concours, battles et spectacles, entre dancehall, hip-hop, modern jazz et classique.
Formée par Jeanine Vérin, figure de la danse en Guyane, elle s’inscrit dans la lignée de Yannick Lebrun, autre prodige local devenu danseur étoile chez Alvin Ailey.

« Pour moi, la danse, c’est très sérieux. Quoi que je fasse, je veux être excellente », confie la jeune artiste, dont la rigueur impressionne autant que la grâce.

Soutenue par sa famille et ses professeures, Sunshine porte fièrement l’héritage créole et afro-descendant. Le film, réalisé par Camille de Brèvedent, raconte cette jeunesse qui rêve grand sans renier ses racines.
À travers son parcours, la jeune Guyanaise rappelle que le talent ne connaît pas de frontière et que la détermination peut, parfois, conduire des bords de l’Oyapock jusqu’aux lumières de Broadway.

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