Privée des Jeux Olympiques de Paris 2024 par une blessure au dos, Célia Serber, gymnaste d’origine guadeloupéenne, fait son grand retour. Ce week-end, elle dispute les Internationaux de France à l’Accor Arena de Bercy (13 et 14 septembre), l’un des rendez-vous phares de la discipline, avec l’ambition d’atteindre une finale.
Une battante qui revient de loin
Championne de France junior en 2017 et 2018, puis remplaçante aux JO de Tokyo à 18 ans, Serber avait vu sa carrière freinée par des soucis physiques. L’épreuve la plus dure fut son forfait forcé pour Paris 2024. Mais sa ténacité a payé : 4ᵉ au concours général des Jeux mondiaux universitaires en juillet dernier, elle a montré qu’elle pouvait rivaliser à nouveau avec l’élite mondiale.
Des objectifs à court et long terme
Polyvalente sur les quatre agrès, elle se distingue au saut et aux barres asymétriques. Son entraîneure, l’Américaine Tara Duncanson, la décrit comme « en forme » et « incroyablement persévérante ». Les Internationaux de France sont une étape cruciale avant les championnats du monde de Jakarta en octobre. À plus long terme, la gymnaste guadeloupéenne vise les JO de Los Angeles 2028, symbole d’une revanche sportive et personnelle.
Un héritage familial et une fierté ultramarine
Issue d’une famille sportive – un père judoka, une mère gymnaste – Célia Serber incarne l’excellence ultramarine dans une discipline exigeante où les Outre-mer, de Mélanie De Jesus Dos Santos (Martinique) à Marine Boyer (Réunion), brillent déjà. Son parcours démontre la force de caractère et le potentiel de la jeunesse guadeloupéenne, appelée à hisser haut les couleurs de la France sur la scène internationale.