Nouvelle frappe de la gendarmerie contre la production de drogue en Polynésie française. Le 8 octobre, les militaires de la brigade de Huahine, appuyés par l’hélicoptère Dauphin de la flottille 35F, ont découvert et détruit 272 plants de cannabis, soit près de 42 kilos d’herbe. L’opération s’inscrit dans la lutte continue menée contre les cultures illégales qui alimentent le marché local.

Les forces de l’ordre ont repéré deux sites de production dissimulés dans la végétation : l’un sur un motu à l’est de l’île, l’autre dans la vallée de Maroe. Les installations étaient particulièrement sophistiquées, équipées de serres, de panneaux solaires et d’abris destinés à protéger les plants. Une enquête est en cours pour identifier les responsables.

Depuis le début de l’année, la gendarmerie a déjà saisi plus de 17 500 plants de cannabis, soit près de 900 kilos d’herbe, ainsi que 64 kilos d’herbe conditionnée. Ces résultats illustrent la détermination de l’État à éradiquer la production locale de stupéfiants et à protéger la jeunesse polynésienne de l’emprise de la drogue.

Sur les réseaux sociaux, certains internautes saluent l’efficacité des gendarmes, tandis que d’autres questionnent la stratégie, estimant que la priorité devrait être donnée à la lutte contre l’ICE, méthamphétamine bien plus destructrice. Mais une chose est claire : dans cette bataille contre les trafics, la République ne recule pas et affirme sa présence jusque dans les vallées les plus isolées du fenua.

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