Le 29 septembre, l’ONU consacre une journée à la lutte contre les pertes et gaspillages de nourriture. Un enjeu crucial : près de 13 % des denrées disparaissent avant même d’arriver en rayon, et au total 19 % sont gaspillées au niveau des restaurants, commerces et foyers. Rien qu’en France, 9,7 millions de tonnes de déchets alimentaires ont été produits en 2023, dont 40 % étaient encore parfaitement consommables.
Les ménages, premiers responsables
Selon l’ADEME, ce sont les consommateurs qui gaspillent le plus : 39 % du gaspillage alimentaire provient des foyers, dont 80 % sont des restes de repas et 20 % des produits encore emballés. Dans le même temps, plus de 733 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde. Cette contradiction choque d’autant plus que, dans les Outre-mer, les banques alimentaires, comme celle de Martinique qui a distribué plus d’un million de repas en 2024, peinent à répondre à la demande croissante.
Les gestes simples pour réduire le gaspillage
Pour inverser la tendance, chacun peut agir : acheter les justes quantités, bien ranger son réfrigérateur en mettant devant les produits à consommer rapidement, congeler les surplus de repas, ou encore accommoder les restes (pain en chapelure, légumes abîmés en soupe ou purée, fruits en compotes ou smoothies). Ces réflexes antigaspi permettent non seulement de réduire la facture alimentaire des familles, mais aussi d’épargner les ressources naturelles et de limiter les émissions inutiles de gaz à effet de serre.



