Ce lundi 8 décembre, Journée mondiale du climat, remet sous les projecteurs une réalité que La Réunion ne peut plus ignorer. L’île subit déjà les signes du réchauffement global, avec des températures en hausse, des précipitations en baisse et des épisodes extrêmes plus marqués. Pour le mouvement politique La Voix Citoyenne, l’urgence n’est plus à la prise de conscience mais à l’action, car le dérèglement est en cours et ses effets vont s’amplifier rapidement.

Des impacts déjà visibles et une île encore trop peu préparée

Giovanni Payet, président de La Voix Citoyenne, rappelle que la trajectoire de réchauffement local est établie par Météo-France. Le constat est net : La Réunion se dirige vers +1,5°C dès 2030, +2°C en 2050 et environ +2,9°C à l’horizon 2100. Cette hausse, présentée comme irréversible, annonce une île plus chaude, plus sèche et plus exposée à des cyclones potentiellement plus intenses, avec des conséquences directes sur la santé, l’agriculture, l’eau et le cadre de vie.

Selon le mouvement, l’adaptation doit devenir une priorité politique immédiate. Cela implique de revoir l’urbanisation, de végétaliser les centres-villes, de limiter le béton au profit de sols capables d’absorber et de retenir l’eau, et de généraliser les systèmes de récupération des eaux de pluie. Autant de solutions simples, déjà connues, mais encore trop peu mises en oeuvre sur le terrain.

La Voix Citoyenne organise ce soir à 18 heures un rond kozé au Barachois, à Saint-Denis, pour expliquer l’origine du réchauffement et ce qu’il va changer dans les modes de vie. Le message est clair : La Réunion ne peut pas attendre de subir. Chaque année perdue rendra l’adaptation plus coûteuse, plus brutale et plus injuste pour les Réunionnais.

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