La cour d’assises de Basse-Terre a rendu son verdict : Kathron Fortune, surnommé le « tueur des Caraïbes », a été condamné à 30 ans de réclusion criminelle, assortis d’une période de sûreté de 20 ans, pour le meurtre d’Angélique Chauviré. Décrit comme un criminel « extrêmement dangereux », cet homme originaire de la Grenade a déjà été reconnu coupable de plusieurs assassinats en France et aux Pays-Bas.

Le procès s’est déroulé sous très haute sécurité, reflet de la dangerosité d’un accusé au parcours sanglant. La cour a retenu la brutalité exceptionnelle du crime, marqué par une violence inouïe. Avec ce jugement, Fortune s’alourdit encore d’une peine qui s’ajoute à celles déjà prononcées ailleurs dans la région, où il purge une condamnation à perpétuité. Son avocat a néanmoins annoncé un appel, signe que la bataille judiciaire n’est pas totalement close.

Ce procès illustre l’efficacité et la fermeté de la justice française, capable de juger et condamner un criminel transnational dans nos territoires ultramarins. Dans une région souvent gangrenée par les trafics et les violences liées aux gangs, ce verdict envoie un message clair : la République ne plie pas face à la criminalité organisée. Les assises de Basse-Terre rappellent ainsi que l’unité judiciaire nationale s’applique avec la même rigueur en Guadeloupe qu’à Paris.

Cette condamnation dépasse le cadre local : elle symbolise la détermination française à défendre l’ordre et la sécurité dans toute la Caraïbe, contre les criminels qui menacent la stabilité régionale. Une démonstration que les Outre-mer ne sont pas une périphérie abandonnée, mais une ligne de front où l’État de droit s’affirme sans concession.

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