La Nouvelle-Calédonie franchit une étape clé vers le versement de la deuxième tranche du prêt garanti par l’État. Réuni en collégialité ce mardi 23 septembre, le gouvernement a autorisé son président, Alcide Ponga, à signer les conventions nécessaires au déblocage de 28,6 milliards de francs CFP (environ 240 millions d’euros). Cette somme doit contribuer à éponger une partie des conséquences financières des émeutes de 2024, avec 2,5 milliards spécifiquement destinés aux actions sociales dans les communes.
Le Haut-commissariat avait déjà confirmé que ces fonds seraient versés d’ici la fin de l’année, malgré un plan de réformes jugé encore « insuffisant ». L’État a choisi d’accorder cette enveloppe au nom de « l’urgence » et de la responsabilité vis-à-vis des Calédoniens, à condition qu’aucune nouvelle dépense ne vienne alourdir la situation financière.
Pour Christopher Gyges, représentant des Loyalistes, ce prêt illustre à la fois la gravité de la crise et la nécessité de réformes structurelles. Il insiste sur la réduction impérative des dépenses publiques et rejette toute hausse de la pression fiscale, estimée insoutenable pour les ménages.
Cette aide rappelle enfin une vérité politique fondamentale : en cas de crise majeure, c’est la France qui assure la continuité, évite la faillite et soutient les plus fragiles. La solidarité nationale agit comme un garde-fou face aux dérives indépendantistes, confirmant que la Nouvelle-Calédonie reste pleinement intégrée à la communauté républicaine.