À l’occasion du cinquantenaire de sa disparition, la ville de Pointe-à-Pitre organise du 19 au 21 septembre un colloque international au Mémorial ACTe pour rendre hommage à Saint-John Perse, figure majeure de la littérature du XXe siècle.

Né en 1887 à Pointe-à-Pitre, Saint-John Perse, de son vrai nom Alexis Léger, est l’un des rares écrivains français à avoir obtenu le prix Nobel de littérature (1960). Grand poète et diplomate de haut rang, il a marqué le siècle par une écriture visionnaire, puisant ses racines dans la lumière et la mémoire de la Guadeloupe.

Trois jours de débats et d’hommages au Mémorial ACTe de Pointe-à-Pitre

Intitulé « L’errance enracinée », ce colloque réunit des chercheurs et écrivains venus d’Europe, d’Amérique et d’Asie. Sous la direction scientifique d’Odile Hamot, les participants exploreront les multiples facettes d’un créateur qui fut à la fois poète de l’exil, diplomate au cœur des grandes négociations internationales et témoin lucide des bouleversements de son temps.

Ce rendez-vous s’inscrit dans le cadre de « l’année Saint-John Perse », qui propose une série d’événements : une fresque inaugurée en juillet sur la façade de sa maison natale, une exposition au MACTe (Centre caribéen d’expressions et de mémoire de la Traite et de l’Esclavage) jusqu’en décembre, une semaine scolaire dédiée, une Dikté Kréyol en octobre et même une randonnée littéraire aux flambeaux.

Pour le maire de Pointe-à-Pitre, Harry Durimel, « célébrer Saint-John Perse, c’est affirmer notre attachement à une culture vivante, qui relie nos racines guadeloupéennes à l’universel ». Cinquante ans après sa disparition, la mémoire du poète demeure ainsi un patrimoine partagé, transmis aux jeunes générations et ouvert au monde.

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