Le préfet de La Réunion, Patrice Latron, a ordonné ce mardi 23 septembre la fermeture administrative d’une épicerie située rue des Corsaires, à Saint-Denis.
L’établissement est soupçonné de participer à des activités liées au trafic de stupéfiants. La mesure, fondée sur la loi du 13 juin 2025 dite « loi narcotrafiquant », s’applique pour une durée de six mois et illustre la détermination des autorités à protéger l’ordre public et la sécurité des habitants.
Des outils renforcés pour sécuriser la population
La loi narcotrafiquant permet aux préfets de fermer temporairement tout lieu ouvert au public afin de prévenir la commission ou la réitération d’infractions liées aux stupéfiants. Dans le même temps, un débit de boissons de Sainte-Clotilde, avenue Leconte de Lisle, a été fermé pour 21 jours à la suite de violences graves impliquant des armes. Ces mesures démontrent la vigilance de l’État face aux phénomènes de bandes et au narcotrafic, qui menacent la tranquillité et la sécurité des Réunionnais.
Les forces de sécurité intérieure poursuivent leurs actions pour maintenir l’ordre, sécuriser les quartiers et soutenir la population. La fermeture de ces établissements illustre le rôle indispensable de l’autorité publique pour lutter contre le trafic de drogues et restaurer la sérénité dans les espaces commerciaux et de vie de l’île.