Le week-end des 11 et 12 octobre, les services de l’État ont mené une vaste opération de contrôle au Maïdo pour lutter contre le braconnage du tangue. Coordonnée par la Direction de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement sous l’autorité du sous-préfet de Saint-Paul, Philippe Malizard, l’action a mobilisé plusieurs organismes de protection de la nature.

Sensibiliser plutôt que sanctionner, mais vigilance accrue

Sur le terrain, l’Office français de la biodiversité, le Parc national de La Réunion, l’ONF, la DEAL, la Fédération départementale des chasseurs et la Louveterie ont uni leurs efforts. Près d’une vingtaine de véhicules ont été contrôlés, sans infraction relevée. L’objectif principal était la prévention : rappeler les règles strictes encadrant la chasse au tangue et sensibiliser les usagers aux impacts du braconnage sur les écosystèmes forestiers.

Le braconnage du tangue, espèce endémique et emblématique, cause des dégâts considérables : destruction d’habitats, pollution, pièges abandonnés et atteintes à d’autres espèces protégées. Les autorités rappellent que la chasse n’est autorisée que du 15 février au 15 avril. En dehors de cette période, toute capture, transport ou vente du tangue est interdite.

Alors que le braconnage tend à s’intensifier à l’approche de la fin d’année, cette opération marque la détermination de l’État à protéger durablement la faune réunionnaise et à faire respecter la loi dans les forêts de l’île.

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