Le navire Renaissance de CFC Croisières a effectué samedi 22 novembre sa première escale à Pointe à Pitre, marquant le début officiel des opérations de la compagnie dans l archipel. Ce choix confirme la volonté de CFC d installer un port d attache en Guadeloupe pour sa saison caribéenne, annoncée fin octobre.

Un pari touristique et économique pour l’archipel

Avec ses 629 cabines et environ 1 200 passagers, le Renaissance se présente comme un paquebot à taille humaine, pensé pour une expérience plus fluide et plus calme que celle des géants actuels. La compagnie mise d abord sur une clientèle francophone embarquant depuis un port français, même si certains passagers ont noté une présence importante de voyageurs néerlandais et britanniques, liée aux autres points d embarquement de CFC dans la région.

La direction de la compagnie assure avoir engagé des travaux pour réduire l impact environnemental du navire, avec notamment des équipements destinés à limiter les émissions polluantes et une politique de tri et de réduction des plastiques à bord. Un discours attendu dans un secteur régulièrement critiqué sur son empreinte écologique.

Pour le Comité du tourisme des îles de Guadeloupe, cette arrivée est un signal fort. La croisière représente déjà un levier économique majeur, avec 55 millions d euros de retombées en 2024 et plus de 80 euros dépensés en moyenne par passager. Le Renaissance doit désormais proposer des itinéraires réguliers au départ de Pointe à Pitre vers Aruba, Bonaire, Curaçao et d autres îles, avec l ambition claire de renforcer la place de la Guadeloupe comme hub français de croisière dans la Caraïbe.

Privacy Preference Center