La tempête la plus puissante de l’année dans l’Atlantique a déjà causé sept décès, dont trois en Jamaïque, trois en Haïti et un en République dominicaine. Avec des vents jusqu’à 280 km/h, Melissa frappe la Jamaïque et menace au moins 1,5 million de personnes selon la Croix Rouge.
La Jamaïque en plein choc, Cuba et Bahamas en alerte
Le Centre national des ouragans parle de vents destructeurs, d’inondations soudaines et de glissements de terrain majeurs. L’ouragan se déplace lentement, environ 4 km/h, un facteur qui aggrave la durée et la sévérité des pluies. Environ 240 000 clients sont privés d’électricité en Jamaïque et les autorités multiplient les messages d’urgence.
La Fédération internationale de la Croix Rouge a mobilisé depuis une semaine au moins 400 volontaires en Jamaïque et prépositionné des stocks. Son chef de délégation pour les Caraïbes prévient que les perturbations toucheront aussi les services essentiels, les marchés et les routes, y compris pour des familles encore fragilisées par Beryl en 2024.
La trajectoire officielle place ensuite Cuba sur la route de Melissa, où fermetures d’écoles et évacuations ont commencé, avant un passage attendu vers le sud des Bahamas et les îles Turques et Caïques. Partout, les consignes sont claires: rejoindre les abris, s’éloigner des zones inondables, rester à l’écoute des autorités.
Si l’ouragan maintient son intensité, il deviendra le plus puissant à toucher la Jamaïque depuis le début des relevés, au delà de Gilbert en 1988. Les spécialistes rappellent que l’eau chaude des Caraïbes alimente ces intensifications rapides et que la montée du niveau marin amplifie les submersions.



