Après neuf mois à la tête du ministère des Outre-mer, Manuel Valls cède sa place à Naïma Moutchou dans ce gouvernement Lecornu 2. Lors de la passation de pouvoir, il a marqué une forme de mélancolie : « je regrette de ne pas pouvoir terminer mon action », rappelant qu’il laisse derrière lui de nombreux dossiers en suspens.

Des dossiers en suspens

Dans son allocution, l’ancien ministre a insisté sur le besoin de continuité : le projet de loi contre la vie chère, prêt à être examiné, doit selon lui être repris par sa successeur. Concernant la Nouvelle-Calédonie, il a rappelé les ambitions liées à l’accord de Bougival (report des élections, réforme constitutionnelle) et la nécessité d’« approfondir » le dialogue politique pour éviter des ruptures irréversibles.

Si le départ de Valls intervient dans un contexte gouvernemental fragilisé, son discours laisse entendre qu’il entend demeurer un acteur influent sur les dossiers ultramarins. Naïma Moutchou hérite d’un portefeuille éminemment sensible, avec l’enjeu de poursuivre les chantiers qui le méritent, sans laisser place au vide politique.

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