La sixième édition du Marathon du fleuve a rassemblé ce samedi 29 novembre plus de 160 participants sur les eaux de Kourou. Une course exigeante, intégralement à la force des bras, qui a confirmé la place de la Guyane comme terre de haut niveau pour les sports nautiques.

Une édition plus rude, un parcours entièrement repensé

Le départ a été donné au dégrad Saramaka, avant un long aller-retour vers la marina. Avec un format modifié, des boucles à contre-courant et un tracé de 41 kilomètres, la course a mis les organismes à l’épreuve. Rameurs en pirogues traditionnelles, va’a, kayaks ou paddles ont offert un spectacle varié, sous les encouragements du public et le regard des contrôleurs, aidés pour la première fois d’un chronomètre géant installé sur la berge.

En tête sur le semi-marathon, David Kwasiba s’est imposé en kayak, maîtrisant parfaitement un parcours que beaucoup décrivaient comme l’un des plus difficiles depuis la création de l’épreuve. Sur la distance reine, le Kourou Va’a Club a dominé la concurrence et monte sur la première marche du podium, confirmant l’excellence locale dans la discipline. L’organisation, confiée notamment à l’équipe Cariacou, a bénéficié du soutien de Patrick Faux, figure historique qui avait relancé la pratique en Guyane au début des années 2000. Une implication saluée par les participants, qui reconnaissent la qualité d’un événement devenu incontournable dans le calendrier sportif du territoire.

Au-delà de la performance, le Marathon du fleuve demeure un rendez-vous de promotion pour la pirogue et les sports traditionnels, vitrine d’une Guyane dynamique, sportive et attachée à ses savoir-faire. Cette édition 2025, exigeante et réussie, confirme une nouvelle fois que Kourou est l’un des grands foyers nautiques de l’Outre-mer français.

Le rendez-vous est déjà pris pour 2026, avec l’ambition de faire rayonner encore davantage cette course emblématique du fleuve guyanais.

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