À peine couronnée, Hinaupoko Devèze incarne déjà bien plus qu’un titre de beauté. La Miss France 2026 enchaîne les rendez-vous officiels et symboliques, à commencer par une réception à l’Élysée, où elle a été accueillie par le président Emmanuel Macron aux côtés du député polynésien Moerani Frébault. Une séquence hautement politique et institutionnelle, qui rappelle que les Outre-mer occupent toute leur place au sommet de la République.
Depuis son sacre, la jeune Tahitienne de 23 ans suit un agenda particulièrement dense, entre obligations médiatiques, représentations nationales et événements officiels. Accompagnée du comité Miss Tahiti, véritable soutien de l’ombre, elle assume pleinement son rôle d’ambassadrice de la Polynésie française, portant ses racines et sa culture sur les scènes les plus exposées de l’Hexagone.
Conséquence directe de ce rythme soutenu : Hinaupoko Devèze ne retrouvera pas le fenua avant la fin du mois de janvier. Un retour prévu autour du 25 janvier, une fois les premières semaines de règne passées. D’ici là, seule une courte parenthèse familiale lui permettra de souffler à Noël, loin des projecteurs, avant de replonger dans ses engagements.
Ce calendrier illustre une réalité souvent minimisée : être Miss France, surtout lorsqu’on vient des Outre-mer, c’est assumer une responsabilité nationale. Hinaupoko Devèze ne représente pas seulement une île ou un archipel, mais une France plurielle, enracinée et fière. À travers elle, c’est le lien entre la Polynésie et la République qui se donne à voir sans folklore, sans discours victimaire, mais avec une évidence : le fenua, c’est la France.



