La Guadeloupéenne Rénelle Lamote n’ira pas en finale du 800 m aux Championnats du monde de Tokyo. Vendredi 19 septembre, elle a pris la 6e place de sa demi-finale en 1’59’’94, insuffisant pour décrocher l’un des deux billets qualificatifs ni une place au temps. La finale est programmée dimanche dans la capitale japonaise.

La veille, Lamote (31 ans), multiple championne de France et triple vice-championne d’Europe, s’était extirpée des séries au temps en 1’59’’32, son meilleur chrono de la saison. Finaliste olympique à Paris en 2024 (5e), elle espérait rééditer l’exploit.

Une saison perturbée, concurrence relevée

Longtemps blessée, Lamote n’en était qu’à sa deuxième sortie de l’année après un retour timide à Lausanne en août (8e en 1’59’’60). Le manque de rythme s’est payé face à une génération affûtée : la Kényane Lilian Odira (26 ans), la Cubaine Daily Cooper Gaspar (23 ans) ou la Suissesse Audrey Werro (21 ans) bousculent désormais la hiérarchie. En équipe de France, Anaïs Bourgoin, championne nationale, a elle aussi échoué d’un rien pour la finale.

« J’avais besoin d’une plus belle densité de travail », a reconnu Lamote, lucide et digne à l’issue de sa course. Ses Mondiaux s’arrêtent en demi-finales, mais sa capacité à revenir sous les 2 minutes laisse ouverte la perspective d’un rebond si la préparation redevient complète.

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