Un nouveau drame de l’immigration clandestine a endeuillé Mayotte ce lundi 29 septembre. Une embarcation partie des Comores a chaviré entre Longoni et Majicavo, causant la mort d’au moins trois passagers : une fillette de six ans, un septuagénaire et une troisième victime. Les recherches maritimes et aériennes se poursuivent afin de retrouver d’éventuels disparus.

Traversées clandestines en série

Ce naufrage survient dans un contexte d’intensification des traversées illégales vers le département français. Dans la nuit de dimanche à lundi, trois autres « kwassas » ont tenté de rejoindre les côtes mahoraises. Deux ont été interceptés : l’un par la gendarmerie en mer dans le sud de l’île, l’autre au large de Kani-Kéli. Les passagers — quatorze hommes, cinq femmes, trois enfants et un nourrisson, tous originaires des Comores — ont été conduits au centre de rétention administrative, en vue d’une reconduite à la frontière. Un quatrième kwassa a toutefois réussi à accoster avant l’intervention des forces de l’ordre.

Face à cette recrudescence, les autorités rappellent que ces traversées clandestines sont non seulement illégales, mais surtout meurtrières. L’État affirme sa détermination à renforcer les contrôles en mer et à réaffirmer la souveraineté de la France sur ce territoire stratégique de l’océan Indien. Pour Mayotte, département français, il s’agit d’une lutte quotidienne pour protéger des vies, maintenir l’ordre public et faire respecter les lois de la République.

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