Un rapport préliminaire vient d’être publié sur les mangroves de Nouvelle-Calédonie et de Wallis dans le cadre de la Liste rouge des écosystèmes (LRE) de l’UICN. Cette étude scientifique, réalisée avec le soutien du gouvernement et de plusieurs organismes publics, marque une étape clé pour mesurer le niveau de menace qui pèse sur ces écosystèmes littoraux essentiels.

Ce document dresse un état des lieux des connaissances disponibles et identifie les caractéristiques des mangroves, leurs fragilités mais aussi les données mobilisables pour leur suivi. Ces forêts de palétuviers, véritables remparts naturels contre l’érosion et zones de vie pour de nombreuses espèces, jouent un rôle écologique et stratégique dans la protection des littoraux et dans l’adaptation au changement climatique. À Wallis, par exemple, elles couvrent une vingtaine d’hectares et constituent une ceinture de protection précieuse pour les villages côtiers.

L’évaluation s’inscrit dans une démarche plus large, initiée en 2017, visant à mieux connaître et préserver les écosystèmes ultramarins français. Après Mayotte, viendront les Antilles, puis d’autres territoires. En Polynésie, en revanche, les palétuviers étant introduits, l’archipel ne fait pas partie du périmètre d’étude.

Au-delà des chiffres, cette publication illustre l’importance de mobiliser la science et la République pour protéger nos biens communs naturels. Préserver les mangroves de Nouvelle-Calédonie et de Wallis, c’est protéger des vies humaines, des traditions locales et un pan entier de notre patrimoine national.

Privacy Preference Center