La lutte contre les stupéfiants et les armes ne se joue plus seulement dans les airs. Mercredi 10 décembre, une vaste opération de contrôle renforcé a été menée à la gare maritime de Bergevin, à Pointe-à-Pitre, à l’arrivée d’un navire de passagers en provenance de Sainte-Lucie, de la Martinique et de la Dominique.
Contrôles renforcés, objectif clair
Conduite sous l’autorité du préfet Thierry Devimeux et sur réquisition de la procureure Caroline Calbo, cette action visait un triple objectif : traquer les trafics de drogue, empêcher la circulation d’armes et renforcer la lutte contre l’entrée d’étrangers en situation irrégulière sur le territoire.
Au total, 270 passagers ont été soumis à des vérifications systématiques, portant à la fois sur l’identité et sur les bagages de soute. Le dispositif a mobilisé des moyens importants : Police aux frontières, Sécurité publique, deux équipes cynophiles spécialisées (Police nationale et Douane), ainsi que des agents du grand port maritime de Bergevin. La Douane, au cœur de l’opération, a assuré une coordination étroite avec l’ensemble des services engagés.
Ces contrôles, désormais fréquents dans les aéroports, montent clairement en puissance sur le maritime. Un signal net : les autorités entendent fermer toutes les portes aux trafics, y compris celles des liaisons régionales, indispensables à la continuité territoriale mais trop souvent utilisées comme voies de contournement par les filières.



